De Soltero, nous n’avons jamais perdu la trace.
Etroitement liées au parcours de Microcultures, la vie et l’oeuvre de Tim Howard, aka Soltero, ont jalonné, en quatre albums fondateurs, l’existence, et même la pré-existence de notre label. A chaque étape de notre itinéraire, les chansons de Tim étaient dans les parages ; elles nous accompagnaient de leur présence réconfortante, de leur évidence chaleureuse, qui nous don- naient l’élan et l’envie. Souvent pour faire des choses inconsidérées d’ailleurs : sortir un disque sans structure ou organiser des tournées kamikazes. Mais l’évidence de ces chansons était toujours là. Et nous nous y rendions toujours, en dépit de tout bon sens.
Ce Western Medicine Blues est aujourd’hui le cinquième chapitre de cette relation. Les chansons du troubadour lo-fi ont traversé les villes (Pough- keepsie, Boston, Philadelphie, New York et aujourd’hui Berlin où habite Tim Howard), ont entraîné avec elles toutes les vies croisées au gré de celle de son auteur. Et elles nous arrivent comme elles l’ont toujours fait. Avec toute l’évidence de leurs mélodies, de leurs paroles intimes et simples, de leurs arrangements fidèles à l’idée de construire des merveilles avec des bouts de ficelles. Et une nouvelle fois, cette évidence nous emporte. Et nous emportera toujours.
De Soltero, nous ne perdrons jamais la trace.