Alpine Seas est un premier album ; son auteur n’est pourtant pas tout à fait un premier venu. Multi-instrumentiste hors pair, explorateur sonore infatigable, Brian S. Cassidy a notamment fait ses classes en apportant sa touche à sept albums d’Okkervil River, en tant que musicien et arrangeur. On l’a également aperçu sur des albums de Shearwater et de Roky Erickson.
Avec Alpine Seas, le Texan formalise son émancipation en livrant une collection de chansons faussement caressantes, dans un registre de pop de chambre tour à tour intimiste ou enlevée, toujours dans le plus pur respect de l’orthodoxie indie folk à l’américaine.
Séduisant à la première écoute, l’album devient beau à la cinquième et indispensable à la dixième, révélant peu à peu les obsessions sonores et l’écriture perfectionniste de son auteur. D’ailleurs, quand il n’est pas en train d’enseigner la musique à ses nombreux élèves, Brian travaille sur la retranscription pour mandoline… d’une pièce de JS Bach écrite initialement pour le piano. Le genre de hobby qui en dit long sur le personnage et sa capacité à faire la jaillir la pop dans la grande musique. Ou même le contraire.
« Son premier album solo prouve qu’il est un musicien avec un grand M. » – Les Oreilles Curieuses
« Avec force et talent, Brian S. Cassidy, en échappée belle en solitaire, s’émancipe et offre une musique sobre, profondément humaine, élégante et humble (une ambition sans fard ni artifice) qui, toujours intéressante musicalement, joue entre grands espaces et abandon rugueux, lumière et ombre, élans dramatiques enrobés d’arrangements soignés (Uncompahgre, Arcadia, Make Believin‘, I am an Ocean…) et retenue mélancolique presque à l’os (If I could write a song, Rich Man…). – Froggy’s Delight
« Décidé à exister de lui-même, il s’est débrouillé comme un grand, en enregistrant seul ses propres chansons, qui ont toutes les qualités pour devenir des classiques de l’indie folk américain. Sublimées par une justesse de ton et une simplicité heureuse, elles lui permettent de rejoindre le cercle très fermé des délicieux songwriters du quotidien, qui en quelques accords, magnifient les sentiments humains. » – Indie Music
« Chaque morceau s’enrichit ainsi de gradations subtiles, des changements atmosphériques et dramatiques, qui démentent l’apparente homogénéité du disque. Assurément, on tient déjà, avec ce premier album très élégant et consistant, un nouveau nom très prometteur de l’Americana actuelle. » – Culturo Poing
« Imaginez un concert improvisé dans un Motel entre Nada Surf et Steve Earle. […] Alpine Seas est une suite de méandres, d’accidents, de fêlures qui constituent un grand disque habité. » – Benzine Mag
« Alpine Seas est une pépite folk qui vous perd et vous transporte sur les versants d’une montagne déserte. Un moment si heureux… » – Break Musical